Les soft-skills au secours de l’obsolescence des compétences
Mais déjà, c’est quoi une “soft-skill” ?
Par opposition aux “hard-skills”, qui sont des compétences techniques et qui ont donc une durée de vie limitée (voir notre dernier article à ce sujet), les soft-skills sont des compétences transversales de savoir-être, orientées long terme. Parmi les soft-skills on retrouve par exemple la gestion du stress, l’intelligence émotionnelle, la créativité, l’esprit entrepreneurial. Ces compétences peuvent s’apprendre et se développer.
A l’heure de l’obsolescence des hard skills, les entreprises investissent de plus en plus sur les soft-skills de leurs salariés car ce sont des compétences “à vie” qui ne pourront jamais être remplacées par des robots ou par l’intelligence artificielle.
Les soft-skills, notre atout face à la digitalisation ?
On en entend parler depuis plusieurs années déjà, et même si l’essor est moins rapide que prévu, il n’empêche que l’intelligence artificielle (ou du moins la digitalisation) change déjà la face de plusieurs métiers. La gestion de la data est aujourd’hui le nerf de la guerre et les entreprises qui sauront traiter et analyser cette donnée en masse auront des longueurs d’avance.
Si l’humain ne traitera jamais la quantité phénoménale de données générées à la vitesse d’un assistant virtuel, jamais un robot ne pourra prendre les décisions stratégiques et mettre en place les mesures nécessaires issues de l’analyse de ces données. Les assistants virtuels, “co-bots” (coéquipiers-robots) détiendront les compétences techniques mais ils n’auront jamais les compétences relationnelles et émotionnelles des humains.
Ce sont ces compétences, qui différencient l’humain d’un robot, qui deviennent centrales pour les salariés de demain et pour les recruteurs qui devront apprendre à détecter les soft-skills des candidats. Avec les soft-skills ils vont chercher des compétences que les robots ne possèdent pas.
Les recruteurs attentifs aux soft-skills
Il est temps de mettre à jour vos CVs ! Désormais, il est essentiel d’y faire figurer vos soft-skills, tout comme sur votre profil LinkedIn. 90% des recruteurs sont convaincus que les soft-skills continueront à prendre de l’importance au travail.
« L’accomplissement des salariés en entreprise n’est plus uniquement lié au développement de compétences techniques. Aujourd’hui, les soft skills constituent un réel levier de démarcation, en entretien, mais aussi et surtout dans la vie de tous les jours. » Thomas Carlier, Responsable recrutement et formation chez Genius
Alors quelles sont les soft-skills les plus recherchées et plébiscitées des recruteurs ?
Selon les classements et les études, les soft-skills citées varient mais on observe quelques constantes. Parmi celles-ci :
Développer les soft-skills de ses salariés
70% des entreprises ne disposent pas de modules de formation pour aider leurs salariés à les développer. La pérennité d’une entreprise repose sur les collaborateurs, surtout à l’heure de la pénurie des candidats, cette fameuse “guerre des talents”. Quand on a du mal à recruter il faut les faire rester. Et pour cela miser sur le développement des soft-skills est un bon pari. Etude Monster 2018
Chez Genius lors des recrutements de consultants nous accordons une grande importance au savoir-être mais également au savoir-devenir. La soif d’apprendre est à ce titre une dimension essentielle que nous recherchons chez nos consultants au même titre que leur capacité d’adaptation. Josselin Martin, Directeur Général de Genius
Nos conseils pour aider vos collaborateurs à identifier et développer leurs soft-skills :
- Adopter le feedback permanent. Un bon moyen de permettre à chacun d’identifier quelles sont ses soft skills, c’est d’avoir du feedback. Pas uniquement un feedback top-down d’un manager comme lors d’un entretien annuel, désormais dépassé, mais de feedback 360 et entre pairs. Des outils comme Bleexo permettent facilement de généraliser ce type de pratique à l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise.
- Encourager l’engagement associatif (en interne ou en externe), avec Vendredi par exemple.
- Mettre en place un programme d’intrapreneuriat ou l’encourager comme BNP Paribas avec leur People’s Lab
- Mettre à disposition des solutions de e-learning comme OpenClassrooms ou de micro-learning comme Coorpacademy pour inciter les salariés à se former facilement et régulièrement
- Favoriser le mentoring et le partage de compétences en interne avec des plateformes comme Mon Mentor
N’hésitez pas à nous partager vos outils et conseils en commentaires !
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