A noter avant de lire cet article : derrière le terme de “consulting”, il est facile de tout fourguer car un consultant peut être :
– rattaché à une entreprise ou indépendant
– généraliste ou spécialiste
– “thinker” ou “do-er”
Nous parlons dans cet article des consultants rattachés à une entreprise, quelle que soit leur spécialité et pas des indépendants que nous considérons plutôt comme “freelances”.
“Demain, tous freelances”, cette phrase on l’a tous déjà entendue. Et si on se trompait ? Le future of work ne serait-il pas plutôt le “consulting” ?
En effet, d’après l’étude OpinionWay x Mazars publiée 2019, le CDI à temps plein reste la norme pour 80% de la génération Z. Eh oui, le CDI procure encore de nombreux avantages en France (sécurité, accession à la propriété, prêts…), difficile dans ce contexte de s’en détacher.
Cependant, cette génération cherche à multiplier les activités, à en changer régulièrement. Mener de front plusieurs activités en même temps ne leur fait pas peur, c’est même ce qu’ils recherchent. D’ailleurs, ils sont 80% à affirmer n’avoir pas de problème à beaucoup travailler, du moment qu’ils peuvent gérer leur temps comme bon leur semble. Dès lors, le CDI reste la norme mais l’entreprise doit comprendre ce besoin de liberté recherché par cette génération et voir cela comme une opportunité et non pas un obstacle. Leur laisser de la flexibilité avec du télétravail ou des horaires libres sont des premières réponses à leur besoin de gérer leur organisation. Les entreprises qui sauront saisir cette opportunité prendront une longueur d’avance dans la guerre des talents.
Dans ce cadre, le modèle “consulting” ne serait-il pas là le compromis parfait ? Le consulting c’est :
- Les avantages du freelance sans les inconvénients : administratifs, sécurité vs contraintes familiales, accès à la propriété,….
- Les avantages du salariat tout se sentant libre grâce au travail en mode “mission”, “projet” et la possibilité de cumuler rapidement plusieurs expériences variées.
Consulting : où en est-on en France ?
Le consulting nous vient, devinez d’où… Des Etats-Unis bien sûr, LE pays de l’ultra flexibilité. Les premiers cabinets de conseil ont débarqué en France dans les années 70 avec McKinsey, BCG et consors.
En terme de marché, les USA représentent donc sans surprise presque la moitié du marché international, pesant plus de 55 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Derrière, le marché anglais est six fois plus petit avec 9,4 milliards $, viennent ensuite le marché allemand avec 8,3 milliards $, suivi du marché australien qui devance légèrement le marché français en 5ème position avec 4,9 milliards de $ – Source : Statista
Le retard de la France s’explique notamment par les réglementations en matière d’emploi, beaucoup plus strictes qu’ailleurs, qui ne favorisent pas les contrats à durée temporaire.
Cependant, le marché français est en croissance depuis 2013 (le marché a subi une forte crise entre 2008 et 2012) et cette croissance est pour la première fois, sur deux années consécutives, supérieure à celle l’Allemagne en 2017 et 2018 – Etude Consult’in France 2018
Cette prospérité du marché est portée par l’élan du digital, qui représente 29,4 % des missions réalisées par les cabinets en 2017. L’innovation du parcours et de l’expérience client, les enjeux de cyber-sécurité, la mise en œuvre de la RGPD… autant de sujets qui nécessitent que les entreprises aient recours à des consultants.
D’ailleurs, on observe une nette progression de la Direction Digitale (Chief Digital Officer) parmi les fonctions faisant appel aux cabinets de conseil. Elle représente près de 10 % du marché alors qu’elle était absente des statistiques il y a 2 ans.
Dans ce contexte, la principale préoccupation des cabinets est de se doter des moyens nécessaires pour accompagner cette croissance. Les effectifs ont progressé de 10 % en 2017 représentant 3 500 nouveaux postes créés. Les prévisions 2018 annonçaient le recrutement de 11 500 personnes. Le consulting est un créateur d’emplois de premier plan sur le marché français.
Chez Genius, on a notre petit secret pour attirer et fidéliser les meilleurs talents.
“On entend, en effet, beaucoup parler de guerre des talents, pour les attirer comme pour les fidéliser. Chez Genius, nous avons fait le choix de proposer de la formation continue aux personnes qui nous rejoignent. Si cela a un coût, nous le voyons surtout comme investissement vertueux pour toutes les parties : pour le consultant qui se perfectionne sans cesse et acquiert de nouvelles compétences, pour le client qui s’assure d’accueillir, lors d’une mission, un consultant qui lui apportera beaucoup de valeur, et enfin pour Genius, qui tient sa promesse vis-à-vis de ses clients en proposant les meilleurs experts en marketing digital » Josselin Martin, Directeur Général de Genius
Que recherchent les entreprises au travers de ces consultants ?
Les grands groupes sont acculturés au consulting. Ils n’hésitent pas à faire appel à ces ressources externes pour :
- Faire face à des pics d’activité.
- Résoudre des problématiques RH : période de gel des embauches, défaut d’attractivité de la marque employeur, process de recrutement parfois (trop) longs et fastidieux, remplacements temporaires (congés maternité par exemple).
- Intégrer une expertise manquante en interne, en particulier sur les problématiques digitales
Les consultants sont appréciés pour leur dimension stratégique, le recul qu’ils peuvent apporter sur les projets, leur ouverture d’esprit et curiosité. La force du consultant est de savoir construire une intimité, un lien étroit de collaboration et de confiance avec le client qui le considère comme une ressource stratégique.
“Dès le premier jour, les clés nous sont confiées avec une confiance totale dans notre capacité à relever nos défis et à développer la structure digitale de la société dans laquelle nous sommes. C’est une considération totalement différente que pour un CDI classique, l’information uniquement descendante n’existe pas, elle est réciproque et cela permet de construire des projets marketing de manière efficace et favorise la réussite des projets dans lesquels nous sommes engagés.”. Gautier Veysset, Genius en mission chez Pro-face by Schneider Electric.
Ces critères résument le nouveau champ d’intervention du « consulting » dont les limites dépassent largement la définition de l’Insee résumée à de “l’assistance opérationnelle”.
Le consulting : un matching parfait entre les attentes des candidats et des entreprises ? C’est bien ce qu’il nous semble !
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